Droits humains des prisonniers et prisonnières politiques basques

11/11/2013

CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
23ème session (27 mai-14 juin 2013)

[Extrait de la déclaration]

La politique de dispersion mise en œuvre par ces deux Etats est une mesure destinée à éloigner le plus possible les prisonniers basques de leurs familles et de leurs proches. En Espagne, la distance moyenne entre un prisonnier basque et sa famille est de 632 km. En France, cette distance est de 808 km. Cette politique cruelle et injustifiée oblige les familles à faire des voyages interminables pour passer une heure avec leurs parents ou leurs enfants emprisonnés.

Actuellement, 15 des prisonniers politiques basques souffrent de maladies graves et incurables. Les gouvernements espagnol et français refusent de les libérer, les condamnant à mourir derrière les barreaux. Ce fut le cas de deux prisonniers en avril dernier : Xavier Lopez Peña, décédé dans la prison française de Fleury Merogis, et Angel Figueroa, décédé en semi-liberté au Pays Basque Sud (Espagne). Le refus de libérer des prisonniers gravement malades porte atteinte à leur dignité humaine et viole leur droit à la vie.

Lire la déclaration orale du CETIM

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