«Il n‘y a pas un monde développé et un monde sous-développé, mais un seul monde mal développé»
Le CETIM dénonce les activités relatives à l’extraction d’or de la multinationale australienne OceanaGold. Invitée à respecter ses engagements extra-territoriaux, l’Australie s’engage à mettre en œuvre la recommandation du CETIM et de ses partenaires.
En 2015 et 2016, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies examine le cas de l’Australie. Aux Philippines, par exemple, les activités de la multinationale australienne OceanaGold Philippines Inc. sont reconnues comme une forme de violence économique. Les autorités publiques les qualifient d’« exemple classique et déplorable de négation totale des droits humains les plus élémentaires ». La Commission de droits humains des Philippines a demandé la révocation des droits d’exploitation minière par la multinationale australienne.
Le rapport de l’Examen périodique universel sur l’Australie est présenté en mars 2016 devant le Conseil des droits de l’homme. Le CETIM intervient pour dénoncer de graves violations des droits humains commises par OceanaGold. Soutenu par Franciscans International, le CETIM exhorte le gouvernement australien à respecter ses obligations extra-territoriales.
Le CETIM et ses partenaires sur le terrain recommandent à l’Australie de « renforcer le cadre normatif pour la protection des droits humains ». Ils demandent aussi « le suivi, l’investigation et la réparation des violations des droits humains commises par les entreprises australiennes sur son territoire et dans des pays tiers ».
L’Australie accepte la recommandation du CETIM et de ses partenaires et s’engage à sa mise en œuvre effective. Le CETIM veillera au respect de cet engagement et continuera à suivre la situation des droits humains liée aux activités d’OceanaGold.
Lisez l’intervention orale présentée en mars 2016 par le Cetim au Conseil des droits de l’homme.
