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Depuis sa fondation en 1970, le CETIM étudie les problèmes posés par les sociétés transnationales (STN). En effet, des multinationales au pouvoir économique et politique important violent les droits humains, bien souvent, dans une impunité quasi totale. Depuis les années 1990, nous assistons à l’offensive du capital financier et l’adoption de toute une série de normes internationales favorables aux STN (accords multilatéraux et bilatéraux sur le commerce et l’investissement) qui ignorent les droits humains. La promotion de ces entités au rang d’agents privilégiés du développement par les promoteurs de la mondialisation néolibérale, et les privatisations massives des services publics en leur faveur ont renforcé leur position à tel point qu’elles contrôlent désormais l’essentiel des productions et commercialisations des biens et des services à l’échelle mondiale.
Il est essentiel de relever qu’une très grande partie des catastrophes dont les conséquences sont dramatiques pour les être humains et l’environnement est causé par ou avec le concours des STN, telles que l’explosion d’une usine agrochimique à Bhopal, en Inde, ou la pollution pétrolière en Amazonie équatoriale. Les coupables échappent à toute poursuite judiciaire.
Cette publication met en lumière l’urgence d’avoir un instrument international contraignant qui permette de sanctionner les multinationales impliquées dans ces violations. La publication du CETIM souligne également l’importance pour les victimes d’obtenir réparation, démarche qui ne sera possible que par la mise en œuvre de normes contraignantes au niveau mondial.