Diverses agences onusiennes et organisations humanitaires internationales dénoncèrent le fait que le déploiement militaire états-unien avait entravé l’accès de l’aide sanitaire urgente au cours des tous premiers jours. Or, ce dont les haïtiens ont besoin c’est d’une aide humanitaire urgente face à la catastrophe naturelle qui a frappé leur pays. Par ailleurs, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et l’UNICEF soutiennent qu’en des circonstances pareilles à celles que traverse Haïti, il y a lieu de ne pas utiliser de façon indue et abusive le qualificatif d’orphelins, sinon d’enfants « non accompagnés » jusqu’à ce que l’on sache avec certitude le sort subi par leurs parents et leur famille proche. Ces agences insistent sur le fait qu’il ne faut pas les expatrier pour éviter qu’au traumatisme de la catastrophe s’ajoute pour eux celui d’une séparation brutale de leur milieu de vie habituel et une rupture de tous leurs liens familiaux. Les ONG signataires exhortent tous les États, en particulier les membres du Conseil de sécurité, à respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale d’Haïti, à annuler sa dette extérieure vis-à-vis des créanciers bilatéraux et multilatéraux, et à stopper tout processus d’adoption d’enfants par les étrangers jusqu’à sa stabilisation interne.
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