En trois ans, trois coups d’états secouent le Sahel
Au Mali en mai 2021, au Burkina Faso en septembre 2022 et au Niger en juillet 2023, avec des répercussions considérables sur l’ensemble de la région, mais également sur les intérêts de l’ancienne puissance coloniale. Pour les médias dominants, nous sommes face à des coups d’États «classiques», opérés par des juntes militaires corrompues, dans le cadre de luttes de pouvoir internes.
Cependant, dès le départ, ces coups de force se caractérisent par un certain soutien populaire de la part de mouvements sociaux, de syndicats, d’organisations sociales et des groupes de jeunes militants. Contrairement à ce que prônent les médias dominants, ces coups d’États reflètent plutôt un rejet populaire envers l’emprise (néo)coloniale de leurs pays ; mais aussi une opportunité de se défaire de cette emprise afin d’avancer vers de nouveaux modèles de développement, autocentrés, autodéterminés et réellement indépendants.
Conférence mardi 24 septembre 2024, 19h Unimail – Université de Genève, salle MS150.
Introduction: Cruz Melchor Eya Nchama, écrivain et historien équato-guinéen
Intervenant: Amzat Boukari-Yabara Historien et écrivain béninois, Président de la Ligue Panafricaine UMOJA
Et par messages vidéo:
Aminata Traoré – Écrivaine malienne et militante panafricaniste
Alex Anfruns – Auteur du livre «Niger : un autre coup d’État ou la révolution panafricaine ?»
Centre Thomas Sankara – Burkina Faso
La Via Campesina Afrique de l’Ouest