Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits des paysan·nes
Les attaques sur la Bande de Gaza prennent place dans un contexte d’une politique systématique et délibérée de destructions massives des biens civils et d’une politique qui ignore volontairement les obligations qu’imposent le droit international en général et le droit international humanitaire en particulier. L’Etat israélien, tant par ses opérations militaires que les 18 mois d’embargo, s’est rendu coupable depuis ce 27 décembre, voire depuis 60 ans, d’une multitude de crimes de guerres et de crimes contre l’humanité et ceci, en totale impunité. Il est temps que cesse cette impunité et que les auteurs soient traduits en justice au niveau national et international, ne serait-ce que pour décourager la perpétration de futures violations.
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Le récent examen périodique universel d’Israël a mis en exergue la désastreuse situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés et sa non coopération avec le Rapporteur spécial Richard Falk. La Ministre des Affaires étrangères israélienne, Mme Tsipi Livni, répondant à la demande française d’un cessez-le-feu, a affirmé que « rien ne pourra interrompre les plans pré-établis ». Ainsi, les centaines de morts civiles et la destruction massive de bâtiments ne sont que le résultat de crimes menés de façon arbitraire et avec préméditation par l’armé israélienne. Les ONG signataires demandent au Conseil des droits de l’homme : 1) d’adopter une résolution condamnant Israël sans équivoque pour violations du droit international humanitaire et des droits humains ; 2) de recommander à l’Assemblée générale de se saisir de cette question, en recourant à la Résolution 377 « S’unir pour la paix », vu l’échec du Conseil de sécurité à ce propos.
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Si les ONG signataires se réjouissent de l’attention spéciale apportée par la communauté internationale sur les causes profondes de la crise alimentaire actuelle, qui ne saurait se résumer à une simple augmentation des prix, nous voudrions insister sur les racines de cette crise: les choix budgétaires orientés vers les dépenses militaires plutôt que vers les besoins des populations; la vision de court terme des interventions d’urgence, les politiques du FMI et de la BM qui ont conduit à la spirale de la dette; les accords commerciaux privilégiant l’importation des produits subventionnés de l’hémisphère nord; enfin, la concentration des moyens financiers et agraires ayant permis la spéculation. Il est donc urgent aujourd’hui de prendre les mesures nécessaires pour protéger l’accès aux denrées alimentaires de base, considérées comme un élément intrinsèque du droit à l’alimentation.
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Depuis son entrée en fonction en janvier 2007, le président bolivien Evo Morales, élu démocratiquement, est confronté à des entreprises de déstabilisation de la part des groupes d’intérêts économiques ouvertement soutenus par les États-Unis d’Amérique. Quant aux populations indigènes, elles sont victimes d’un resurgissement de plus en plus violent du racisme anti-indigène comme le montrent les appels publics à « tuer les indiens » et l’organisation de « chasses à l’Indien » (cf. Sucre). Le Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’homme en Bolivie a déploré et condamné ces actes, ainsi que l’impunité dont jouissent les responsables de ces actes. Les ONG signataires appellent le CoDH à intervenir promptement pour sauver la démocratie en Bolivie.
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La crise actuelle des matières premières agricoles n’a pas une seule cause : la dérégulation des marchés agricoles, le dumping des produits agricoles, le développement commercial des agrocarburants, la réduction des terres agricoles ou leur accaparement par les transnationales, … ont conduit à cette crise, que les changements climatiques en cours ne sauraient arranger. Face à cela, nous avons besoin d’un changement fondamental dans l’approche de la production alimentaire et des marchés agricoles. Il est temps de construire des économies alimentaires nationales : en accordant la priorité à la production alimentaire nationale, en encourageant l’agriculture paysanne, en garantissant un accès à la terre pour tous, en assurant des prix équitables pour les produits agricoles, … Ces mesures doivent s’accompagner de politiques nationales et internationales fortes visant à contrôler et stabiliser les prix des produits agricoles.
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