Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits des paysan·nes
La population du Mexique est constituée à plus de 10 % par des populations indigènes qui possèdent leur propre culture, langage et codes sociaux. Elles subissent depuis la colonisation espagnole une domination culturelle, militaire, politique, etc. à la source de leur marginalisation actuelle. Le CETIM demande au gouvernement mexicain de reconnaître la jouissance de l’ensemble des droits fondamentaux de ces populations, ainsi que de ratifier les différents instruments internationaux sur les peuples autochtones. Dans une seconde partie, Le CETIM relève l’intérêt du travail de la Commission internationale civile pour l’observation des droits de l’homme qui s’est rendue au Chiapas. Cette commission dénonce la dégradation des conditions de vie dans cette région (déplacements forcés, impunité des crimes et violences, militarisation, etc.).
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Le CETIM s’interroge sur le bien-fondé des soit disant projets de coopération bilatérale proposé par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique aux Etats africains. Sous couvert de coopération au développement, il ne s’agit en fait que de forcer les Etats africains à ouvrir leurs marchés nationaux au profit des sociétés transnationales nord-américaines.
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Au Brésil, la concentration extrême des terres aux mains de quelques grands propriétaires terriens engendre un processus d’exclusion et de pauvreté à grande échelle pour les petits paysans. Les révoltes, à l’instar de celle du Mouvement des Sans Terre (MST), sont durement réprimées. Ainsi, on assiste à des violations massives des droits fondamentaux de la part du gouvernement brésilien. La Banque Mondiale a lancé un programme de prêt aux petits paysans; ce programme constitue une entrave à la réforme agraire et pose de nombreux problèmes pour garantir un accès durable aux terres pour les paysans pauvres.
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Cette intervention a pour but de montrer, d’une part, la responsabilité politique des gouvernements dans les effets catastrophiques de l’ouragan Mitch en Amérique Centrale (par des politiques d’exclusion et de déplacements des petits paysans vers des zones à grands risques climatiques). D’autre part, les politiques du FMI et de la Banque Mondiale doivent être mises en cause dans l’ampleur de la catastrophe, de même que le comportement des sociétés transnationales. La dernière partie de l’intervention a été consacrée à la reconstruction nationale : aujourd’hui, la question urgente est celle de la distribution démocratique de l’aide internationale et de son utilisation à bon escient.
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La militarisation du Chiapas (où est concentré un tiers des effectifs militaires nationaux), la prolifération de groupes paramilitaires, une politique de terreur et de provocations constantes sont les réalités de la guerre silencieuse qui vise à miner et à étouffer la résistance des indigènes. Face aux violations massives constatées dans plusieurs régions du Mexique, le CETIM recommande la nomination d’un Rapporteur spécial sur le Mexique et insiste pour que les visites du Rapporteur sur les exécutions sommaires et extrajudiciaires et de la Haut commissaire se réalisent dans les délais prévus.
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