Déclarations du CETIM sur les droits des paysan·nes

Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits des paysan·nes

 

Les agrocarburants ne sont pas une énergie verte et rentrent en concurrence directe avec les besoins alimentaires des populations !

L’engouement actuel pour les agrocarburants – appelés à tort biocarburants car ils n’ont rien de biologique – issus de la biomasse (maïs, canne à sucre, colza, etc.) soulève de nombreuses questions : quel est l’impact de ce type de production, basée sur la monoculture et l’agriculture intensive, sur l’environnement (la biodiversité) et les populations locales ? Ces énergies sont-elles réellement une alternative viable au pétrole ? Quelle est aujourd’hui la finalité de la production agricole si elle n’est plus tournée vers la production alimentaire pour les hommes et les animaux ? Qui sont les véritables gagnants de l’essor des agrocarburants ? Cette intervention apporte une série d’éclairage à ces questions et dénonce les mensonges du discours « écolo » tenu par l’industrie automobile et certains Etats.

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Le droit au développement et les objectifs du Millénaire

L’Equipe de haut niveau a consacré sa deuxième session à la mis en œuvre des Objectifs du millénaire (OdM), en particulier de l’objectif N° 8 qui consiste en la mise en place d’un partenariat mondial pour le développement. Il faut préciser que les OdM sont extrêmement modestes, étant donné que l’on vise à réduire seulement de moitié le nombre de pauvres en 15 ans, l’autre moitié étant sacrifiée d’office. Comme son nom l’indique, il s’agit là d’un objectif alors que toutes les indications démontrent que les objectifs du millénaire ne pourront pas être atteints au seuil de 2015 faute de financements et, surtout, de changement de politiques nécessaires. Le CETIM déplore que le Groupe de travail consacre l’essentiel de son temps à l’examen du rapport de l’Equipe de haut niveau sachant que les OdM ne peuvent contribuer que partiellement à la réalisation du droit au développement. Il ne faut donc pas confondre les OdM avec le droit au développement qui est un « droit ».

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Politique turque à l’égard du peuple kurde

Malgré ses engagements internationaux, le gouvernement turc poursuit sa politi-que de répression à l’égard du peuple kurde. En effet, il y a à peine quelques mois, le gouvernement lançait sa campagne anti-kurde et intensifiait les exécutions sommaires, en particulier parmi les paysans déplacés. De plus, aucune des pro-messes de réhabilitation des 4 000 villages kurdes détruits par l’armée dans les années 90, ni celles d’assurance de retour dans la sécurité des 3 à 4 millions de déplacés n’ont été tenues. Pire, les autorités menacent d’évacuer davantage de villages. Force est donc de constater que le gouvernement turc n’a mis en œuvre aucune des recommandations du Représentant spécial du Secrétaire général sur les personnes déplacées et il est urgent que la CDH prenne toutes les mesures adéquates afin d’assurer que le gouvernement turc honore ses engagements inter-nationaux en appliquant les recommandations du Représentant spécial.

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Leaders paysans victimes de harcèlements et de persécutions politiques

La situation des millions de familles de paysans à travers le monde est gravement préoccupante. En effet, celles-ci doivent faire face à des déplacements forcés, sont spoliées, doivent subir diverses répressions qui viennent s’ajouter aux dommages qui leurs sont infligés. Par exemple, les paysans se trouvent non seulement privés de leurs terres, mais également de l’accès aux semences locales et à l’eau, sans parler de la destruction de la biodiversité par les nouvelles techniques agricoles. Ces paysans sont bien souvent criminalisés et exclus du processus démocratique et des systèmes de santé et d’éducation. C’est pourquoi le CETIM appuie la demande de la Vía Campesina pour l’adoption d’une Convention internationale sur les droits des paysans.

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Les Dangers de la ZLÉA et l’urgente nécessité d’une alternative pour le développement

La ZLEA est un projet visant à intégrer les économies latino-américaines à celle des Etats-Unis, sans tenir compte des effets nocifs produits par le libre échange entre partenaires inégaux. Dans une perspective plus large, des effets nocifs tels que la dégradation de l’environnement, la dépendance économique, la prolifération des maquiladoras, le renforcement de l’émigration, la paupérisation, sont à attendre, suite à l’expérience de l’ALENA. Des alternatives à ce projet, conçues selon une logique placée au service des peuples, adaptées aux exigences propres de développement et construites sur des bases sociales solides, sont nécessaires. La ZLEA est une négation du droit des peuples à disposer d’eux mêmes ainsi que de la souveraineté des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles.

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