Déclarations du CETIM sur les droits économiques, sociaux et culturels

Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits économiques, sociaux et culturels

 

A propos de l’intervention étatsunienne en Iraq

Compte tenu des divers textes aux fondements du droit international et malgré les justifications infondées des Etats-Unis, la guerre perpétrée contre l’Irak est une violation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et constitue une menace grave pour la paix et la sécurité internationales. Les gouvernements responsables doivent donc répondre de leurs actes et s’ils ne le font pas, la communauté internationale doit prendre les mesures nécessaires à leur égard.

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La situation des populations déplacées par la guerre au Chiapas. Le cas Acteal

Face à la situation de plus en plus critique au Chiapas, notamment celle des milliers de personnes déplacées à cause du conflit et qui ne peuvent subvenir à leurs besoins faute de terres à cultiver, le CETIM recommande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour un règlement pacifique du conflit. Cette intervention demande l’application des accords de San Andrés, le respect du projet de loi initial de la COCOPA, l’arrêt de la militarisation et de la paramilitarisation, la lutte contre l’impunité et le renforcement des organismes de défenses des droits de l’homme.

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Commentaires sur la session du groupe de travail sur le droit au développement

Lors de la dernière session du groupe de travail sur le droit au développement, l’expert indépendant M. Arjun Sengupta a persisté dans sa démarche qui consiste à redéfinir le droit au développement, en s’écartant ainsi de la Déclaration sur le droit au développement. Quant à sa proposition de « Pacte pour le Developpement », sous l’égide de l’OCDE, elle ne peut être en aucun cas soutenue, ni sur la forme, ni sur le fond. Il serait hypocrite de parler de mise en oeuvre du droit au développement sans lever au préalable les obstacles au développement comme les politiques néolibérales ou la dette des pays du Sud.

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La Turquie condamne la pétition pour l’enseignement de la langue kurde

L’enseignement de la langue kurde reste interdite en Turquie en vertu de l’article 42 de la Constitution. Le gouvernement turc autorise sur son territoire l’enseignement de toutes les langues, mêmes étrangères, à l’exception du kurde. Pourtant il s’agit d’un droit humain fondamental d’un peuple qui compte 15 à 20 millions de personnes en Turquie. En fait, la langue kurde n’est pas considérée comme un enrichissement pour la société mais comme un danger pour “l’intégrité nationale”, ainsi les autorités turques ont réagit très violement vis-à-vis des signataires de la pétition pour un enseignement en langue maternelle kurde (différents cas exposés).

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