Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits économiques, sociaux et culturels
L’arrivée de Vicente Fox au pouvoir au Mexique en décembre 2000 n’a pas entraîné les changements tant attendus quant à la reconnaissance des droits et de la culture des peuples indigènes. Le bilan, après seize mois à la tête du pays, est très négatif puisque le Congrès a adopté, en avril 2001, une réforme qui renie totalement les droits des indigènes. Parallèlement au débat sur cette réforme, le Président mexicain, de concert avec les Présidents des Etats d’Amérique centrale, a mis en œuvre un vaste plan de développement (Plan Puebla-Panama) qui affectera durement les indigènes et leur milieu de vie.
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L’impunité est une violation du droit à la justice, du droit à la vérité, du droit à la mémoire et du droit à une réparation. Il est temps que la Commission des droits de l’homme nomme un expert indépendant qui serait chargé d’examiner tous les aspects de cette question.
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Nous assistons aujourd’hui dans les sociétés industrialisées, dans l’agriculture intensive et dans l’industrie, à une utilisation abusive de l’eau, pourtant d’une rareté croissante. D’autre part, la tendance générale est à sa privatisation, qui tend à en faire un bien économique, source de profits pour les multinationales, mais dont le prix, soumis aux lois du marché ne cesse de s’élever pour les populations locales. L’eau, en tant que patrimoine universel de l’humanité et besoin vital à la survie des être humains, ne peut pas être traité comme une marchandise, mais comme un bien commun de l’humanité et un droit de l’homme, conformément au droit international en vigueur.
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Lancé officiellement par le Président mexicain Vicente Fox et les Présidents des pays d’Amérique centrale en juin 2001. Le Plan Puebla-Panama doit officiellement combattre les inégalités et bénéficier aux populations les plus pauvres.
Le Plan Puebla-Panama n’est pas un plan de développement isolé, bien au contraire. Ces enjeux dépassent largement ses frontières. Il est englobé dans une perspective de développement néolibérale à l’échelle du continent américain qui doit unir d’ici 2005 les économies du continent dans la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA). Désormais en marche, le PPP menace particulièrement les populations rurales et indigènes, car sous la rhétorique du développement durable, l’objectif central de ce projet néolibéral est de leur retirer leurs terres (riches en ressources) pour les privatiser au profit des sociétés transnationales et des intérêts géopolitiques et militaires étasuniens. De plus, une fois délogées, ces populations constitueront une main d’oeuvre bon marché et corvéable à souhait.
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Cette déclaration orale porte sur différentes questions: premièrement, elle s’interroge sur les soit-disant effets positifs de la mondialisation et de la privatisation du commerce des services, deuxièmement sur l’impact des sociétés transnationales sur la jouissance des droits humains et finalement sur le droit à l’eau. La privatisation de l’eau potable dans les pays en développement et son indexation au prix du marché ont des répercussions catastrophiques pour les populations concernées.
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