Durant la 36e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui a eu lieu en septembre 2017, le CETIM a attiré l’attention sur la situation des peuples de trois pays du continent américain. Il s’agit du Venezuela, de Cuba et du Chili.
Le Venezuela
Préoccupé par une présentation unilatérale de la situation au Venezuela et qui encourage à la violence, le CETIM a dénoncé les vagues d’attaques médiatiques rageuses, à l’intérieur comme à l’étranger, contre le processus de transformations sociales au Venezuela faisant fi du droit à l’information. Ces campagnes de presse, radio et télévision, mais également via internet et les réseaux sociaux, les unes comme les autres orchestrées par les puissances de l’argent, attisent les haines et diffusent des mensonges contre le changement social.
Depuis la première victoire de feu Hugo Chávez aux élections présidentielles de 1998, un processus de transformations socio-économiques, politiques et culturelles profond, mais pacifique, est en cours au Venezuela. Il est irresponsable de la part d’une minorité de possédants soutenus de l’étranger de déstabiliser un gouvernement qui tente de sortir sa population de la misère.
Cuba
Le CETIM a exprimé son inquiétude quant à l’embargo unilatéral, illégal et illégitime imposé par les Etats-Unis à Cuba depuis plus de 55 ans. Cet embargo, renforcé par le nouveau président Trump, provoque de nombreuses violations des droits humains du peuple cubain. Le processus de rapprochement entre les deux pays, engagé à la suite des déclarations conjointes des présidents Barack Obama et Raúl Castro le 17 décembre 2014, et qui avait conduit au rétablissement des relations diplomatiques le 20 juillet 2015 et à un début de développement de liens de respect et de coopération entre leurs gouvernements et leurs peuples, conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations unies, est inversé. Est ainsi abrogé le décret présidentiel du 14 octobre 2016, qui ne renonçait pas à l’intention de fomenter un changement de système à Cuba, mais reconnaissait l’échec des moyens utilisés par Washington, comme aussi la souveraineté du peuple cubain et la légitimité de son gouvernement.
Le Chili
À l’occasion du 10ème anniversaire de l’adoption de Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, le CETIM rappelle les engagements qui ont été pris par le gouvernement chilien envers les peuples autochtones au regard de la situation très difficile vécue actuellement par le peuple mapuche.
La situation actuelle que doit vivre le peuple mapuche est le résultat d’une longue histoire de marginalisation, discrimination et exclusion. Entre 1862 et 1885, les États du Chili et de l’Argentine ont annexé par la force le territoire mapuche, bien que l’indépendance du peuple mapuche et la délimitation de son territoire avaient été reconnus par la Couronne d’Espagne dans le traité de Quillen du 6 Janvier 1641, ainsi que dans de nombreux traités postérieurs.
Les trois déclarations écrites peuvent être consultées in extenso ici.