CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
25ème session
mars 2014
[Extrait de la déclaration]
Le fond du problème réside dans l’incapacité des institutions de l’État chilien à prendre en compte les attentes du peuple mapuche, dont la priorité est de revendiquer des droits territoriaux, y compris le droit à l’eau et aux ressources naturelles, sur la base du droit ancestral. La défaillance de l’Etat chilien dans son rôle de garant des droits indigènes ne fait qu’attiser le conflit.
En effet, les politiques publiques mises en œuvre par les gouvernements successifs à l’égard des peuples indigènes sont déficientes ou inadaptées. Le parlement chilien n’a toujours pas adopté de lois garantissant les droits des peuples indigènes, comme la loi instituant le Conseil des peuples indigènes et la reconnaissance constitutionnelle des peuples indigènes. L’application arbitraire des directives relatives à la loi antiterroriste par le pouvoir judiciaire chilien porte atteinte à la sécurité du droit et à la garantie d’une procédure et d’un procès équitables. L’appareil policier utilise des méthodes violentes et cherche à militariser la région de l’Araucanie.
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