Aujourd’hui, il y a environ 1,2 milliard de paysan.nes dans le monde. Avec leur famille, ils et elles représentent un tiers de l’humanité.
Les paysan.nes et autres travailleur.euses ruraux.ales sont essentiel.les à la sécurité alimentaire et à la réalisation du droit à l’alimentation. Cela en particulier dans les pays du Sud où ils fournissent jusqu’à 80% des aliments consommés localement.
Les paysan.nes jouent un rôle primordial dans la lutte contre le changement climatique et la conservation de la biodiversité
Or, les paysan.nes et autres travailleur.euses ruraux·ales (pêcheurs, nomades, etc.) font partie des groupes les plus vulnérables et discriminés. Ils et elles sont victimes de multiples violations de leurs droits humains et souffrent de façon disproportionnée de la faim et de la pauvreté. 80% des personnes victimes de la faim dans le monde vivent et travaillent dans les zones rurales.
Le CETIM s’engage depuis de nombreuses années en faveur des droits des paysan.nes. Il apporte son soutien à des organisations représentants des paysan.nes et d’autres travailleur.euses ruraux.ales dans les pays du Sud afin de leur permettre d’accéder aux mécanismes de protection des droits humains de l’ONU.
Une déclaration sur les droits des paysan.nes
Le 17 décembre 2018, les Nations Unies ont adopté la Déclaration sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP). Aux côtés de La Via Campesina et de FIAN International, le CETIM s’est fortement impliqué dans le processus qui a aboutit à ce succès. Il a notamment offert son appui aux paysan.nes afin de leur permettre de participer aux négociations et de faire entendre leurs propositions.
Fruit d’une lutte de 17 ans pour la reconnaissance des droits de cette population particulièrement vulnérable, l’adoption de l’UNDROP constitue un moment historique. Respecté et mis en oeuvre, cet instrument sera utile, non seulement pour les paysan.nes, mais pour l’humanité tout entière. En effet, la paysannerie familiale nourrit le monde!
Un an après l’adoption de cet outil indispensable, une déclaration commune a été signée par neuf rapporteur.euses spéciaux.les et expert.es ainsi que par quatre membres des organes conventionnels des Nations Unies. Ce document souligne que les paysan.nes doivent participer “à tous les processus décisionnels susceptibles d’affecter leur vie, leurs terres, leurs ressources et leurs moyens de subsistance”. Il exhorte à plusieurs reprises les Etats à jouer un rôle clé dans la mise en œuvre de l’UNDROP.
En octobre 2023, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, avec une majorité écrasante d’États membres en faveur, a pris une nouvelle mesure historique. Il vote en faveur de la Résolution 54/9 visant à créer un mécanisme de suivi de la Déclaration. Un Groupe de travail d’expert.es est chargé de travailler à la promotion et à la mise en œuvre de l’UNDROP.
Téléchargez gratuitement le livre édité par le CETIM “La Déclaration de l’ONU sur les droits des paysan.nes” en PDF
Campagne Protéger les droits des paysan.nes
Accès à la justice pour les paysan.nes
Fiches de formation sur les droits des paysan.nes
le Conseil des Droits de l’Homme a jugé nécessaire de mieux protéger les droits des paysannes et des paysans à travers le monde. La Suisse s’abstient lors du vote.
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“Droit des paysan-ne-s : il est temps d’agir!” avec la participation exceptionnelle de leaders de La Vía Campesina: Henry Saragih (Indonesia),secrétaire général de La Vía Campesina Yolanda Areas Blass (Nicaragua), Javier Sanchez (Espagne), Renaldo Joao Chingore (Mozambique), Juana Ferrer (République dominicaine) et Mamadou Ba (Sénégal) et Melik Özden, co-Directeur du CETIM
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Accéder au cahier critique en PDF Présentation Le terme mercenaire vient du latin mercenarius (de merces, -edis, salaire), ce qui signifie « qui est inspiré par la seule considération du gain ». Le mercenaire n’a pas toujours été, comme le veut son image, un aventurier sans foi ni loi. Au Moyen-âge par exemple, les mercenaires étaient utilisés […]
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Diverses agences onusiennes et organisations humanitaires internationales dénoncèrent le fait que le déploiement militaire états-unien avait entravé l’accès de l’aide sanitaire urgente au cours des tous premiers jours. Or, ce dont les haïtiens ont besoin c’est d’une aide humanitaire urgente face à la catastrophe naturelle qui a frappé leur pays. Par ailleurs, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et l’UNICEF soutiennent qu’en des circonstances pareilles à celles que traverse Haïti, il y a lieu de ne pas utiliser de façon indue et abusive le qualificatif d’orphelins, sinon d’enfants « non accompagnés » jusqu’à ce que l’on sache avec certitude le sort subi par leurs parents et leur famille proche. Ces agences insistent sur le fait qu’il ne faut pas les expatrier pour éviter qu’au traumatisme de la catastrophe s’ajoute pour eux celui d’une séparation brutale de leur milieu de vie habituel et une rupture de tous leurs liens familiaux. Les ONG signataires exhortent tous les États, en particulier les membres du Conseil de sécurité, à respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale d’Haïti, à annuler sa dette extérieure vis-à-vis des créanciers bilatéraux et multilatéraux, et à stopper tout processus d’adoption d’enfants par les étrangers jusqu’à sa stabilisation interne.
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Tout en rappelant les bases de la création de l’Etat turc moderne qui sont sources de violations des droits humains d’aujourd’hui, cette déclaration brosse un tableau général des violations des droits humains dans les domaines suivants : droit à la vie et à la sécurité, droit à la liberté d’opinion et d’expression, droit aux libertés religieuses et linguistiques, droits de l’enfant, droits syndicaux et la question de l’impunité. Dans ce cadre, le peuple kurde paye un tribut lourd. En effet, malgré le discours d’ouverture du gouvernement turc et les pourparlers entamés depuis plusieurs mois avec la guérilla kurde, les violations des droits humains se poursuivent avec la même intensité. En effet, durant les neuf premiers mois de 2009, l’IHD a constaté environ 13’000 violations des droits humains au Sud-est de la Turquie lors de 25’000 arrestations, 950 incarcérations, 70 exécutions sommaires et extrajudiciaires, 25 morts dues aux mines antipersonnel, près de 1’000 personnes soumises à la torture et aux mauvais traitements.
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