Le CETIM se concentre sur la promotion et la mise en œuvre des droits économiques, sociaux et culturels (DESC), notamment dans la perspective des populations les plus vulnérables et marginalisées. Ces droits constituent l’épine dorsale des droits humains ainsi qu’un outil puissant pour tendre vers un modèle de développement autodéterminé des peuples. Mis en œuvres comme il se doit, ces droits contribuent au respect de la dignité de la personne et à la réalisation de la justice sociale. Mais, au contraire, la violation d’un seul d’entre eux peut remettre en cause la jouissance de tous les autres.
L’universalité, l’indivisibilité et l’interdépendance des droits humains sont consacrées dans les instruments internationaux. Pourtant, nous sommes encore loin de leur mise en œuvre effective pour tous·tes et les droits économiques, sociaux et culturels sont parmi les plus mal lotis. En effet, les besoins essentiels (alimentation, eau, santé, logement, éducation) d’un tiers de l’humanité ne sont toujours pas remplis à ce jour. Dans le cadre de la globalisation néolibérale et de la crise multidimensionnelle du système économique dominant, la situation s’est même encore détériorée. Ceci est dû au fait que les politiques adoptées au niveau économique accentuent les violations des DESC et causent:
– l’augmentation de la pauvreté
– la croissance des inégalités partout dans le monde
– des crises multiples (politiques, économiques, financières, environnementales, sociales et culturelles).
Par définition, les droits humains sont conçus pour protéger les citoyen·nes face à l’arbitraire
des plus forts et de leurs gouvernements.
La crise sanitaire internationale liée au COVID-19 n’a fait qu’aggraver cette situation. Elle a aussi montré l’importance de mettre en œuvre des politiques publiques axées sur les DESC. En particulier sur le droit à la santé, le droit au logement, le droit à l’alimentation, le droit à l’eau, le droit au travail, le droit à l’éducation ou le droit à la sécurité sociale.
Mais, pour un meilleur respect des droits humains, il faut les connaître, il faut les revendiquer et il faut exiger leur mise en œuvre. Or, les victimes ignorent bien souvent leurs droits et les mécanismes de recours (aux niveaux national, régional ou international). Les États, qui ont l’obligation d’informer et de former leurs citoyen·nes aux droits humains, manquent souvent à leurs devoirs.
Le rôle joué par les organisations de la société civile et les mouvements sociaux dans l’éducation et la formation aux droits humains est donc crucial pour:
- dénoncer leurs violations
- contribuer à la mise en œuvre des normes existantes.
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Quarante ans après le coup d’Etat en Chili, ce pays reste toujours marqué par deux décennies de dictature militaire. La transition démocratique qui a suivi se montre lacunaire dans plusieurs aspects. La présente constitution date du régime du Général Pinochet, les victimes de la dictature ne peuvent que rarement faire valoir leur droit à des indemnités du fait de leur souffrance. Le processus de démocratisation au Chili doit se poursuivre pour permettre de sortir définitivement de cette période sombre de son histoire.
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CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME 23ème session 27 mai-14 juin 2013 [Extrait de la déclaration] La politique de dispersion mise en œuvre par ces deux Etats est une mesure destinée à éloigner le plus possible les prisonniers basques de leurs familles et de leurs proches. En Espagne, la distance moyenne entre un prisonnier basque et […]
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CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME 22e session Mars 2013 La décision d’Israël de boycotter l’EPU est une illustration supplémentaire de son mépris pour ses obligations internationales en matière de droits de l’homme et de son absence d’engagement en matière de coopération internationale dans le domaine des droits de l’homme, qui constitue un devoir pour les […]
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CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME 22ème session 25 février – 22 mars 2013 [Extrait de la déclaration] De nombreux mamos (autorités traditionnelles) et d’autres membres de nos communautés ont disparu, ont été tués ou déplacés pour avoir maintenu une position de neutralité à l’égard de tous les groupes armés légaux et illégaux qui se disputent […]
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