Le 25 juin 2024, une nouvelle intervention militaire étrangère débute en Haïti. Pourtant, en octobre 2023, le CETIM, La Via Campesina et les organisations paysannes haïtiennes Tet Kole Ty Peyizan Ayitien, Mouvman Peyizan Papay et Mouvman Peyizan Nasyonal Kongre Papay, exprimaient leur préoccupation face aux menaces impérialistes d’intervention étrangère militaire contre la souveraineté nationale et populaire d’Haïti. Une ingérence organisée par les élites dominantes internes et externes en vue de sauvegarder les intérêts stratégiques néocoloniaux dans la région, en utilisant le prétexte de la violence des gangs criminels.
Dans le cadre de la 55e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les organisations susmentionnés ont présenté aussi un rapport mettant en garde contre cette manœuvre et ses répercussions néfastes en matière de droits humains. Le rapport demandait l’arrêt de toutes les ingérences dans les affaires internes du pays. Il exige le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale d’Haïti. Il demande l’initiation d’un processus de transition démocratique (répondant aux besoins identifiés par l’Accord de Montana), avec la participation active des mouvements sociaux. Ceci afin de créer les conditions optimales pour l’organisation d’élections libres et démocratiques.
Une solution haïtienne, pour les Haïtien.nes !