Justice environnementale

Exploitation pétrolière, forestière, forages, déchets toxiques. L’irresponsabilité des multinationales dévaste la planète et ses habitant.es.

Depuis plus de 50 ans, le CETIM dénonce la destruction de notre environnement. Il soutient les combats des peuples indigènes et des paysan.nes  pour (ré)affirmer leur souveraineté sur :

  • leurs milieux de vie
  • leurs ressources naturelles
  • leur mode de vie et de faire
  • face à la mainmise des sociétés transnationales avec l’accord des Etats.

Déchets toxiques

Autres documents et liens

 

Cas de violations des droits humains et environnementaux par Shell dans le Delta du Niger au Nigeria

En 60 ans d’exploitation pétrolière dans le Delta du Niger, les communautés locales n’ont pas connu le repos. Shell a systématiquement violé les droits humains et détruit l’environnement ainsi que les conditions de vie des communautés mais ni les campagnes internationales ni les lois, les agences de régulation et les tribunaux nationaux n’ont été capables de mettre fin à ces pratiques.

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Violations des droits humains et accès à la justice pour les victimes de Chevron en Équateur

En 26 ans d’exploitation pétrolière en Amazonie équatorienne, Chevron (anciennement Texaco) a souillé plus de 450’000 hectares d’une des zones de la planète les plus riches en biodiversité, détruisant les conditions de vie et de subsistance de ses habitants. Après 21 ans de litige et malgré une condamnation de la justice équatorienne, l’impunité continue pour Chevron et les victimes de ses activités en Équateur attendent toujours justice et réparation.

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Les transferts transfrontaliers de déchets toxiques et leur impact sur les droits humains

Malgré un éventail de conventions dans divers secteurs concernant les produits toxiques et dangereux, leurs transferts ou le recyclage, force est de constater qu’elles sont insuffisantes et qu’elles ignorent souvent la dimension des droits humains. A cause des montages complexes par les sociétés transnationales qui traitent ces produits, les fraudes, le manque de moyens et capacités techniques des pays victimes deux constats s’imposent : ces conventions sont rarement respectées dans la pratique et il est très difficile de remonter la chaîne des responsabilités. Elles ne s’attaquent pas non plus aux causes du problème, qui est la non ou faible réglementation des procédés et technologies de productions générant ces résidus, mais se contentent de « gérer » les produits et déchets toxiques et dangereux. Face à la fabrication constante de nouveaux produit – dont nous ne connaissons pas les impacts sur la santé et l’environnement – la priorité doit être mise sur la réglementation drastique de ces même procédés et des technologies de production.

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Pour le droit au développement dans le respect et la protection de l’environnement

Cette déclaration contribue au débat sur les liens entre changements climatiques et droits humains et vise à montrer que le capitalisme est devenu une menace pour l’humanité. Une poursuite des logiques du profit ne permet en rien de résoudre les problèmes. Le marché des droits à polluer, instauré par le Protocole de Kyoto, est un exemple de ces fausses alternatives, car il transforme la nature en marchandise monnayable. Il faudra plutôt prévoir une gestion démocratique des ressources naturelles qui doivent être considérées comme biens communs de l’humanité. Il est indispensable de considérer la nature comme une ressource non-marchande, et de soustraire sa gestion au marché pour la confier à la souveraineté des peuples. Instaurer des mécanismes judiciaires pour juger les crimes écologiques, prévenir les guerres de l’eau et protéger les agricultures paysannes sont parmi les propositions à discuter.

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Violation du droit à l’alimentation et du droit à la santé des populations affectées par la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine, dans la Fédération de Russie et en Biélorussie

Depuis la catastrophe de Tchernobyl, entre 5 et 8 millions de personnes en Biélorussie, en Ukraine et dans la Fédération de Russie continuent de vivre dans les régions qui restent hautement contaminées. Les problèmes de santé de l’irradiation interne et externe qui en découlent ont été systématiquement sous-estimés ou ignorés par les autorités nationales et internationales depuis 22 ans. La principale source de désinformation sur les conséquences de Tchernobyl en terme de santé est un résultat de l’accord de 1959 liant l’OMS et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Aujourd’hui, les populations des régions contaminées d’Ukraine, de la Fédération de Russie, et de Biélorussie – pour ne citer que ces trois pays les plus gravement touchés -, sont victimes d’un nombre sans cesse croissant de maladies. Par ailleurs, à ce stade de connaissance scientifique et technique, l’usage de l’énergie nucléaire va à l’encontre du principe de précaution et met en danger la vie, la santé et l’environnement d’un nombre toujours plus important d’êtres humains. Les ONG signataires demandent que les populations affectées en Ukraine, dans la Fédération de Russie, et en Biélorussie soient prises en charge médicalement ; que l’OMS retrouve son indépendance totale ; qu’une commission de l’OMS sur la radiation et la santé composée d’experts indépendants examine les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tcherno­byl ; et enfin, que les Rapporteurs spéciaux sur les droits à la santé et à l’alimentation ef­fectuent une mission dans ces trois pays.

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