La Suisse a joué un rôle clé durant la négociation de la Déclaration sur les droits des paysans. Or, une étude mandatée par plusieurs ONG helvétiques montre que sa politique extérieure laisse beaucoup à désirer dans ce domaine.
La Déclaration sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (Déclaration sur les droits des paysan.ne.s), adoptée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 2018, vise à répondre aux multiples formes de discrimination subies par les paysan.ne.s, qui sont les premières victimes de l’extrême pauvreté et de la faim. La Déclaration réaffirme les engagements que la Suisse a déjà pris par sa ratification des nombreux traités internationaux sur lesquels la Déclaration est basée.
Mais une étude analyse les lacunes de la politique extérieure de la Suisse dans le domaine du commerce, des semences, des droits fonciers et de la coopération au développement. Elle présente aussi une liste de revendications. Cette étude a été réalisée par Christophe Golay et Caroline Dommen, mandatés par les organisations Action de Carême, CETIM, EPER, FIAN Suisse, Pain pour le prochain, SWISSAID et Uniterre.