Quel dialogue Nord - Sud ?

 

Autre regard sur le tourisme
Un dialogue à organiser
Rapport d'égalité ou dialogue inégal ?
Exploitation du travail Nord-Sud
   
   
Autre regard sur le tourisme
Le tourisme développe plusieurs facettes. On l'associe volontiers à une parenthèse de soleil, de liberté et de rencontre enrichissante avec d'autres cultures. L'accueil touristiques, quant à lui, offre de nombreuses possibilités de revenus. Il existe pourtant un envers du décor. Les pays industrialisés ont en effet consacré une forme de loisirs hautement générateurs de nuisances. Loin de contribuer à résoudre les problèmes de ce monde, le tourisme ne fait souvent que les accentuer. De plus, il ne laisse sur place que peu de revenus, l'essentiel des profits étant rapatriés au Nord et concentrés dans les mains de quelques grosses compagnies.
   
Publications
Turquie de rêve, Turquie d'exil
G. FIERZ, A.-L. HILTY et M. MORDEY (1995)
Tourisme, prostitution, SIDA
M. MAURER (1992)
Tourisme et tiers monde: un mariage blanc
P. ROSSEL (1984)
   
   
Un dialogue à organiser
Pour le CETIM, il est primordial qu'un dialogue entre les populations du Nord et du Sud s'établisse en vue de la mise en place d'alliances et des propositions communes d'alternatives.

Egalité, écoute et solidarité dans l'action sont des qualités indispensables de ce dialogue.
   
Publications
Des enfants tueurs à gages: les bandes d'adolescents de Medellin
A. SALAZAR J. (1992)
Nous, là-bas: rapports humains et comportements tribaux de Suisses dans l'Est africain
I. SCHAAD (1988)
Femmes: une décennie pour s'entendre
Collectif (1986)
Femmes: une décennie pour s'entendre
Collectif (1986)
L'aide alimentaire: un marché de dupes
J. FRYER (1981)
Le dialogue inégal
S. AMIN, J. NYERERE, D. PERREN (1979)
   
   
Rapport d'égalité ou dialogue inégal ?
Dans un petit livre, Dialogue inégal, publié à la fin des années 70 alors que l'échec de la mise en place d'un Nouvel ordre économique international (NOEI) était déjà pratiquement consommé, Samir Amin et Julius Nyerere soulevaient la nécessité, pour les pays du Sud notamment, de penser leur développement de façon autocentrée s'ils veulent qu'il réponde aux besoins de leur population. Cela implique une certaine "déconnexion" par rapport aux impératifs du commerce mondial. Pour préserver leur indépendance, leur autonomie et faire front aux politiques qui leurs sont imposées de l'extérieur, les pays du Sud, n'ont d'autres recours que de s'unir et de s'épauler, malgré des régimes politiques parfois très différents, préconisait Nyerere.

20 ans après, le discours dominant affirme que la mondialisation est "inéluctable" et qu'il n'y a pas d'autres choix pour les pays du Sud que l'"intégration" au commerce mondial, de s'ouvrir à la concurrence, de pratiquer sans réserve les préceptes de la " libre " circulation des capitaux et des marchandises (mais pas des êtres humains !), d'essayer de trouver leur niche en se spécialisant dans les domaines où ils sont supposés bénéficier d'"avantages comparatifs", etc.

Dans un contexte qui a radicalement changé, les orientations préconisées dans ce livre de 1979 conservent-elles une certaine pertinence et comment alors les remoduler ? C'est ce que le CETIM a voulu savoir en posant en 1999, les questions suivantes à divers intellectuels et leaders politiques, syndicaux, paysans, etc.: selon votre expérience, celles des mouvements auxquels vous avez pris part, celle de votre pays, est-ce vraiment la seule voie ? Une certaine déconnexion n'est-elle vraiment plus d'actualité ? Le tiers monde, devenu "trop" disparate (ou "n'existant plus"), est-il vraiment incapable d'une démarche unitaire ? Le front constitué à Seattle, par exemple, par les pays africains ou ceux des Caraïbes n'est-il pas porteur d'espoir ? Et surtout, ne peut-on pas constater la multiplication, à la base, d'expériences alternatives, de réseaux internationaux, de solidarités nouvelles, d'une "mondialisation des résistances" ? Face à la mondialisation actuelle, n'y a-t-il pas d'alternatives ? Ne se dessinent-elles pas déjà dans la lutte des peuples ? Et, si oui, quelles sont-elles, à votre avis, selon votre expérience, celle de votre continent, de votre pays, des gens qui se battent à vos côtés ?

Le dossier ci-dessous contient quelques réponses obtenues.
   
De la resistencia a la liberación
por Gustavo Esteva (pdf)
L'autre dialogue inégal… ou la longue marche des femmes vers l'égalité
par Lorraine Guay (pdf)
¿Qué Mañana...?
por Miguel Ramondetti (pdf)
The New Colonialists
by Dave Bleakney (pdf)
Le nouvel ordre mondial et les perspectives de transformation en Amérique latine
par Víctor Hugo Jijón (pdf)
Our main task : build internationalism, pursue the struggle for socialism
by Jimmy Nolan (pdf)
La situación de los pueblos del tercer mundo frente a la globalisación del capital
por Jõao Pedro Stedile (pdf)
   
   
Exploitation du travail Nord-Sud
Dans la lutte acharnée que mènent les sociétés transnationales pour asseoir leur hégémonie et assurer leur bénéfice, la main d'œuvre du Nord se trouve bien souvent mise en compétition avec celle du Sud. Les conséquences sociales sont énormes pour les travailleurs du Sud qui sont exploités, sous payés, mise en danger dans leur santé par des lois sur le travail archaïques et sans droits syndicaux. Quant aux travailleurs du Nord, s'ils ne sont pas mise au chômage, ils restent sous la menace de délocalisations synonymes de licenciements.
   
Publications
Vía Campesina. une alternative paysanne à la mondialisation néolibérale
Collectif (2002)
Regards sur les enfants travailleurs
M. BONNET (1998)
Sud-Nord : Nouvelles alliances pour la dignité du travail
Centro Nuovo Modello di Svillupo (1996)
Chômage ici, chômage là-bas: contribuer au changement
Collectif (1985)
   
Déclarations à l'ONU
Droits des travailleurs migrants. CDH 1998
Les dragons asiatiques et les libertés syndicales. CDH 1997