CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
26e session
Septembre 2014
[Extrait de la déclaration]
Le CETIM est alarmé par les violations des droits humains, en particulier du droit à la vie, commises par les forces de l’ordre et les milices armées depuis 2012 dans le sud de Madagascar.
Rien que depuis le début de cette année, environ 90 personnes ont été victimes d’exécutions sommaires pendant la première phase de l’opération appelée « Coup d’arrêt », menée par les forces de l’EMMO-REG. Comme déjà exposé dans la déclaration écrite du CETIM présentée au Conseil des droits de l’homme l’an dernier, le modus operandi est toujours le même : des personnes sont accusées d’avoir volé des zébus (famille des bovidés), appelées « dahalo », et sont exécutées sans autre forme de procès. Le but est de terroriser les habitant-e-s de cette région, riche en ressources minières, et les faire quitter leurs terres.