Product Description
Destructions de quartiers, expulsions, expropriations, opérations foncières, rythme et cadences infernales imposées aux travailleurs du bâtiment, juridiction d’exception, délimitation de zones d’exclusion commerciales, explosion des dépenses et des dettes, corruption… tout cela au nom du sport et de la compétition ? Cela suffit !
Pourquoi si peu de leçons sont tirées de l’organisation de ces grands événements sportifs ? Qui en sont les véritables profiteurs ? Pourquoi est-ce nécessaire de les analyser à travers une grille de lecture critique de la mondialisation néolibérale ?
A la lumière des expériences en Afrique du Sud, au Brésil, en Chine, en Argentine et en Angleterre, ce livre montre en quoi les gouvernements des pays du Sud, en particulier, devraient remettre en question les promesses faites par les grandes institutions sportives et les regarder à la lumière des conséquences économique, sociale et environnementale résultant dans différents pays hôtes.
“Et bien que le Mondial [Brésil 2014] soit désormais derrière nous, l’analyse n’en demeure pas moins pertinente.”
Nicolas Kssis, Sport et plein air, octobre 2014
“… une analyse implacable de la logique qui impose la destruction de quartiers entiers pour faire place aux infrastructures sportives, engendrant l’augmentation de la pauvreté urbaine.”
Cathy Macherel, Tribune de Genève, 7-9 juin 2014
“Fondée sur les expériences édifiantes des Jeux olympiques de Londres (2012) ou encore du Mondial en Afrique du sud (2010), voici une radiographie des effets désastreux à court et long terme de ces opérations-éclairs. Déplacement de populations, obsolescence des infrastructures sportives, endettement des Etats constituent le terne revers de la médaille.”
Guillaume Beaulande, Mémoire de lutte, 5 juin 2014
“En tout cas, [ce livre tombe] à pic: de quoi se préparer à regarder la
Coupe du monde de foot cet été au Brésil avec un œil critique.”
Jacques Perrier, La vie protestante, mai 2014
“L’intérêt de l’ouvrage du CETIM n’est pas de dresser le catalogue de faits connus quoique révoltants, mais d’en offrir une présentation claire et de les inscrire dans la perspective plus large d’un monde néo-libéralisé.”
Les Cahiers du football, 7 février 2014
“[Le CETIM] a réuni dans un petit ouvrage militant huit articles s’attachant à pointer « les désastres économiques et sociaux des grands événements sportifs ».”
Philippe Brenot, En Jeu, une autre idée du sport, n°10, février 2014
“… le grand intérêt de cette publication est [de] révéler l’extrême cohérence, le fil rouge idéologique, qui fait du CIO et de la FIFA les fers de lance de la modernité capitaliste.”
Benito Perez, Le Courrier, 25 janvier 2014.
“Depuis longtemps, des voix critiques dénoncent la connivence de l’idéologie sportive avec le nationalisme, le sexisme, ou l’élitisme. L’enseignement de ce livre est que désormais, le problème de fond est plutôt le rôle socio-économique que jouent ces grands événements sportifs, sous l’impulsion d’organisations comme la FIFA ou le Comité international olympique (CIO)”.
Olivier Petitjean, Observatoire des multinationales et Bastamag, 21 janvier 2014.
“Voilà un livre qui tombe à pic à deux mois de l’ouverture des JO de Sotchi (…) Le grand mérite de La Coupe est pleine! est de lever le voile sur les pratiques du CIO et de la FIFA.”
Jerôme Béguin, Gauche Hebdo, n°45, 9 novembre 2013
Des enregistrements audio de la conférence de lancement du livre sont disponibles.
Intervencion de Julie Duchatel del CETIM en Bilbao el 2 de abril de 2014 en la jornada Sistema de la deuda y la auditoria ciudadana organizada por el sindicato vasco ELA.