Product Description
La mondialisation a réduit nombre d’aspects de la vie moderne à rien de moins que des marchandises contrôlées par les multinationales. Tout, de la terre à l’eau en passant par la santé et les droits humains, est intimement lié au libre-échange. Et cela est présenté comme la seule voie pour le progrès et le développement…
Le commerce, c’est la guerre conteste l’orthodoxie dominante d’après laquelle le libre-échange bénéficie à tout le monde. Ce livre prouve, par un récit détaillé, justement le contraire.
Yash Tandon n’est pas un intellectuel de salon ; il puise son savoir dans plus de trente années d’expériences sur le terrain. Il est le fondateur et le Président du SEATINI et l’ancien Directeur exécutif du Centre Sud, un think tank des pays du Sud.
Ce livre montre comment l’OMC, les Accords de partenariat économique (APE), comme ceux négociés entre l’Europe et l’Afrique, tout comme d’ailleurs le Grand marché transatlantique (TAFTA ou TTIP), sont imprégnés d’une idéologie masquant un système qui ne roule que dans l’intérêt des entreprises transnationales.
Ce système en crise provoque des conflits en Afrique, en Asie, en Amérique, et aussi en Europe. C’est un navire en train de couler. Cependant partout, des gens résistent. Le commerce, c’est la guerre propose une autre vision : des milliers de bateaux avec, à bord, des communautés autonomes, non violentes et qui travaillent de façon décentralisée, échangeant sur la base de la valeur d’usage selon les besoins réels de l’humanité.
Yash Tandon est auteur de nombreux livres et Professeur honoraire des universités de Warwick et de London Middlesex. Il est le co-fondateur du SEATINI et l’ancien Directeur exécutif du Centre Sud, dont le siège est à Genève.
“Sa lecture s’impose à tout homme, toute femme, engagés dans la lutte multiforme pour briser l’ordre cannibale du monde.”
Jean Ziegler, Vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme, sociologue
“[Yash Tandon] livre une riche analyse de la réalité du commerce, loin des simplifications libre-échangistes habituelles aux analyses politiques plus que naïves.”
Gilles Raveaud, Alternatives économiques, octobre 2015
“Tandon démontre que ‘le commerce, c’est la guerre’, une guerre menée par les puissants contre leurs victimes traditionnelles, mais avec de nouveaux moyens. Cette étude impressionnante se centre sur l’Afrique, qui a souffert d’horribles crimes. Sa démonstration est puissante et peut être élargie au reste du monde…”
Noam Chomsky, Professeur émérite de linguistique au MIT et commentateur de la politique étrangère étatsunienne
“… Le livre de Yash Tandon(…) représente une contribution nécessaire et qui arrive à point nommé. Ce livre va aux racines des crises profondes auxquelles nous faisons face en tant qu’humanité.”
Vandana Shiva, activiste environnementale indienne et auteure alter-mondialiste
“… ‘Le commerce, c’est la guerre’ […] Yash Tandon l’explique merveilleusement dans ce livre important.”
Samir Amin, Directeur du Forum du Tiers Monde
“Une voix critique et lucide qu’on entend trop rarement”
Jean Feyder
“Une lecture passionnante pour comprendre les rapports de force et les coulisses des négociations multilatérales, notamment au sein de l’OMC”
Christiane Fischer, Ex aequo, Les Magasins du Monde
“Le lecteur intéressé par les derniers développements de la mondialisation et leurs impacts sur les régions les plus défavorisées du globe lira avec intérêt ce livre, par ailleurs préfacé par Jean Ziegler. Yash Tandon, dans son style indigné et militant, appelle toutes et tous à la résistance.”
Lionel Frei, Solidar
“Le trait original de l’ouvrage vient du fait que Tandon a vécu, depuis plusieurs années, ces batailles de l’intérieur…”
Pierre Beaudet
“Nous ne pouvons que rejoindre [Yash Tandon] dans son invitation à décoloniser le développement…”
Frédéric Thomas, CETRI
“… un livre essentiel et puissant…”
Nature et Progrès
“De la construction des empires coloniaux au chantage au développement, il met en lumière l’asymétrie des relations et le système de domination — politique, sociale et économique — à l’œuvre.”
Guillaume Beaulande, Le Monde diplomatique