CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
25ème session
Mars 2014
[Extrait de la déclaration]
Il est désormais reconnu que la dette est un lourd fardeau et qu’elle a un impact majeur sur presque tous les aspects de la vie des populations des pays concernés.
Pire, elle constitue un outil de domination qui prive les peuples des pays endettés de leur droit à l’autodétermination. En effet, à travers les plans d’ajustement structurel, ce ne sont pas seulement des mesures telles que la réduction des dépenses dans les services publics de proximité (éducation, santé, logement, transport, etc.) qui sont imposées, mais aussi la suppression du contrôle des prix, la réduction des mesures de contrôle du commerce et du contrôle des changes, les privatisations, etc. Cela revient à réduire à presque rien le rôle régulateur de l’État dans l’économie. En d’autres termes, nier cette réalité, c’est nier le droit des peuples à participer à la prise de décision les concernant.