«Il n‘y a pas un monde développé et un monde sous-développé, mais un seul monde mal développé»
Le Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit au développement a présenté son rapport sur sa visite en Suisse lors de la 45e session du Conseil des droits de l’homme. Le CETIM est intervenu lors du débat qui a suivi cette présentation pour exprimer ses inquiétudes.
Comme le souligne à juste titre le Rapporteur spécial sur le droit au développement dans son rapport, nous sommes très préoccupés par la nouvelle orientation de la politique de coopération au développement de la Suisse qui met en avant « l’intérêt prépondérant de la Suisse ». Or, comme chacun le sait, le fondement d’une coopération au développement digne de ce nom est la solidarité. Dès lors, il s’agit de soutenir les pays et les peuples qui se trouvent en difficulté à un moment donné de leur histoire en leur accordant un appui technique et/ou matériel répondant à leurs besoins pour s’en sortir. Si chaque pays ne privilégie que ses propres intérêts nationaux, pourrait-on encore parler de coopération au développement ?
Ecoutez la déclaration du CETIM
