La déclaration présentée par le CETIM en juin 2018 au CoDH a pour but de mettre en lumière les violations commises par la transnationale Glencore, ses filiales et ses sous-traitants dans plusieurs pays.
Glencore PLC est l’une des plus grandes sociétés minières et de négoce de matières premières au monde. Basée en Suisse, elle est cotée en bourse.
Glencore ne garantit pas des conditions de travail sûres et saines à ses travailleurs. Les syndicats du secteur minier à travers le monde ont même rapporté que Glencore adoptait une attitude laxiste face à la santé et à la sécurité de ses salarié-e-s
Le syndicat IndustriALL a tenté d’engager avec Glencore un dialogue social mondial sur les mauvaises pratiques de l’entreprise en matière de santé et de sécurité, le mauvais traitement des travailleurs, les conflits de travail non résolus et les pratiques antisyndicales. Glencore a refusé de coopérer.
Le CETIM exhorte les États d’accueil de Glencore et de ses filiales à honorer leurs engagements en matière de droits humains et de normes internationales du travail, en prenant des mesures concrètes pour s’assurer que cette entreprise respecte, en particulier, les droits des travailleurs à la sécurité, à la santé, à un revenu décent et à la liberté de réunion et d’association pacifiques. Le CETIM exhorte également les autorités suisses à se conformer à leur obligation de veiller à ce que les sociétés transnationales basées en Suisse ne violent pas les droits humains, y compris lorsqu’elles exercent leurs activités dans d’autres pays et, en cas de violations, à garantir aux victimes l’accès à la justice.
Vous pouvez lire le texte intégral de la déclaration (en 3 langues) ici